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les ailes du chaos

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12 octobre 2006

Histoires de loups-Garous

Histoires de loups-Garous

Les histoires de varouages ou garouages sont innombrables.


Nous sommes en Pologne, vers le milieu du XIX ème siècle, dans un petit village des bord de la Vistule. Jeunes et vieux, rassemblés sur la grand-place, fêtent la fin des moissons à grand renfort de chants et de danses. La récolte a été bonne, et le festin est abondant. La boisson coule à flot et chacun s'abandonne à la joie. Soudain, alors que les réjouissances battent leur plein, un hurlement terrifiant, propre à vous glacer le sang, retentit dans la vallée. Les danseurs s'immobilisent. Tous se précipitent, cherchant d'où peut provenir ce cri terrible. Ils voient alors un loup gigantesque emporter l'une des plus jolies filles du village, dont on vient de célébrer les fiançailles. Du fiancé, pas de trace...

Les plus courageux parmi les paysans se lancent à la poursuite du loup et tente de lui faire lâcher prise. Mais le monstre, la gueule écumante de rage, dépose alors son fardeau humain et leur fait face, prêt à combattre. Quelques jeunes gens courent au village chercher des fusils et des haches. Pendant ce temps, voyant que ceux qui restaient devant lui étaient trop effrayés pour bouger, se saisit à nouveau de sa proie et s'enfonce dans la forêt proche, où il disparaît.

Bien des années ont passé. Dans le même village, sur la même place, c'est encore la fête de la moisson. Un vieillard s'approche des convives, qui l'invitent à se joindre à eux et à participer aux réjouissances. Mais le vieil homme, sombre et taciturne, préfère s'asseoir à l'écart. Il boit en silence. C'est alors qu'un paysan âgé s'approche de lui et l'examine avec attention. Au bout d'un moment, il lui demande d'une voix étranglée par l'émotion : " Est-ce toi, Jean ?"

Le vieil homme acquiesce en silence. Tous reconnaissent alors en lui le frère aîné du vieux villageois et le fiancé disparu depuis tant d'années. On fait cercle autour de lui et on attend le récit de ses aventures en frissonnant d'une étrange terreur.

Il leur raconte alors comment il fut changé en loup par une sorcière et comment, voilà bien longtemps, il emporta sa fiancée dans la forêt, au cours d'une autre fête de la moisson. Là, il vécut avec elle pendant près d'une année, puis elle mourut. " A partir de ce moment, dit-il, je suis devenu fou de douleur. J'ai attaqué quiconque, homme, femme, enfant ou animal, se trouvait sur mon chemin. Et j'ai laissé derrière moi une piste sanglante qui ne pourra jamais s'effacer. " Et, ce disant, il montra ses mains, sur lesquelles on voyait des tâches de sang. " Depuis quatre ans, j'ai retrouvé ma forme humaine et j'erre dans la campagne. Mais je voulais vous revoir une dernière fois. Voir le village et la maison où je suis né et où j'ai grandit. Ensuite, eh bien ! Je redeviendrai un loup. "

Il n'a pas fini de prononcer ces paroles que déjà il fait place à un énorme loup qui saute par dessus les convives stupéfiés et disparaît dans la forêt. On ne l'a plus jamais revu depuis...
 

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12 octobre 2006

Sorcellerie ou démonologie ?

  Sorcellerie ou démonologie ?

La " liaison magique ", transformation d'homme en animal d'espèce diverse, produite par la malveillance d'une sorcière. Celle-ci s'attaquant à tout ce qui concerne procréation, reproduction, il ne s'agit là que d'un moyen parmi d'autres pour infester l'acte vénérien. Le sujet " saisi " peut alors être considéré comme possédé, puisqu'il subit malgré lui.

Le transport au Sabbat ne se fait pas seulement sur un balai ; la métamorphose, souvent en chat, est un jeu que la sorcière se permet avec son propre corps.

Le loup-garou est d'un autre registre.

Membre de la milice diabolique, classé parfois au même rang que les incubes et les succubes, donc inhumain, il a des caractéristiques du sorcier : la marque, point insensible et ne saignant pas, que les juges chercheront avec diligence. Généralement masculin, contrairement aux sorcières, sa fonction n'est pas semblable à la leur ; entièrement voué au mal, sans la brisure interne que provoque une possession, il s'attaque directement et oralement au corps de l'autre ; il est " le dévorateur " ; Loup puisqu'il est opposé à l'agneau divin.

À l'époque, la transmutation homme/loup est un élément d'un questionnement plus vaste. S'appuyant sur les textes anciens, les Ecritures saintes, Augustin et Thomas d'Aquin, l'un des pivots de cette recherche est le diable : comment le situer par rapport à Dieu ? Il le hait et, ne pouvant s'attaquer directement à lui, sa hargne se porte sur sa créature et image : l'être humain. Mais quelles sont ses limites ? Les théoriciens distinguent quatre types de métamorphoses : divines, physiques ou naturelles, imaginaires et démoniaques. Comment s'opèrent-elles ? Certains optent pour une transformation du corps lui-même; mais, le plus souvent, elle est considérée comme une illusion provoquée par le démon : soit il accomplit les méfaits, celui-ci restant coupable puisqu'il ne fait que suivre ses désirs ; soit il l'environne d'air épaissi en forme de peau ; soit, dernière possibilité ingénieuse, le diable joue sur deux niveaux : sur le sujet atteint pour faire qu'il se sente tel qu'il n'est pas, mais aussi et surtout sur autrui pour qu'il le voie tel qu'il n'existe pas, ce regard séparant radicalement, dans l'esprit des juges, maladie et sorcellerie. Mais comme le diable ne peut contrefaire la perfection divine, l'illusion " loup " toujours, à un détail près : queue en moins, patte humaine, peau trop grande.

Métaphore du cannibalisme, représentation imaginaire de la violence du pulsionnel, expression du désir de détruire un sujet, de préférence enfant, incorporation, meurtre et morcellement se trouvent ainsi exprimés. Ceci peut expliquer que le loup-garou soit nommé comme le plus grand des sorciers et qu'en conséquence il doive être brûlé sans étranglement préalable. Le danger qu'il représente est extrême.

Les origines du mythe du loup-garou, n'ont jamais été clairement démontrées : elles sont pourtant de toute évidence fort anciennes et communes à de nombreux peuples.

L'antiquité comme le moyen âge, a cru avec une bonne foi singulière à la lycanthropie. Hérodote en parle comme d'un fait avéré ; Virgile en parle également, et dans sa huitième églogue, il fait dire à Alphésibée : « J'ai vu Moeris se faire loup et s'enfoncer dans les bois. »

L'un des démonologues les plus connus, Boguet, raconte que, dans les montagnes de l'auvergne, un chasseur fut un jour attaqué par un loup énorme, auquel, en se défendant, il coupa les patte droite. L'animal ainsi mutilé s'enfuit en boitant sur trois pattes, et le chasseur se rendit dans un château voisin pour demander l'hospitalité au gentilhomme qui l'habitait ; celui ci, en l'apercevant, s'enquit s'il avait fait bonne chasse.

Pour répondre à cette question, il voulut tirer de sa gibecière la patte qu'il venait de couper au loup qui l'avait attaqué, mais quelle ne fut pas sa surprise, en trouvant au lieu d'une patte , une main et à l'un des doigts un anneau que le gentilhomme reconnût pour être celui de sa femme. Il se rendit immédiatement auprès d'elle, et la trouva blessée et cachant son avant bras droit. Ce bras n'avait plus de main, on y rajusta celle que le chasseur avait rapportée, et force fut à cette malheureuse d'avouer que c'était bien elle qui sous la forme d'un loup avait attaquée le chasseur. Le gentilhomme qui ne se souciait pas de garder une telle compagne la livra à la justice, et elle fut brûlée...

Selon Collin de Plancy dans son dictionnaire infernal, les loups garous étaient fort communs dans le Poitou ; on les y appelait la bête bigourne qui court la galipode.

Quand les bonnes gens entendent, dans les rues, les hurlements épouvantables du loup garou, ce qui n'arrive qu'au milieu de la nuit, ils se gardent bien de mettre la tête à la fenêtre, parce que s'ils avaient cette témérité, ils ne manqueraient pas d'avoir le cou tordu.

On assure dans cette province qu'on peut forcer le loup garou à quitter sa forme d'emprunt, en lui donnant un coup de fourche entre les deux yeux.

Delancre assure qu'ils étranglent les chiens et les enfants ; qu'ils mangent de bon appétit ; qu'ils marchent à quatre pattes, et qu'ils hurlent comme de vrais loups, avec de grandes gueules, des yeux étincelants et des dents crochues.

Bodin raconte qu'on vit en 1542, 150 loups garous sur une place publique à Constantinople.

12 octobre 2006

Quelques années plus tard, dans une autre

Quelques années plus tard, dans une autre localité, des paysans découvrirent le corps sanglant et horriblement mutilé d'un jeune garçon de quinze ans. Deux loups, qui s'acharnaient sur le cadavre, s'enfuirent dans les taillis quand les hommes s'approchèrent. En poursuivant les bêtes sauvages, ils tombèrent presque aussitôt sur un homme à demi nu accroupi dans les buissons. La créature avait un aspect bestial, avec sa barbe, ses cheveux longs et emmêlés, et ses ongles immenses, acérés comme des griffes, auxquels étaient encore accrochés des lambeaux de chair sanguinolents.

L'homme s'appelait Jacques Rollet. C'était un simple d'esprit obéissant à son appétit cannibale. Il était en train de déchiqueter le corps du jeune garçon, lorsqu'il fut interrompu par l'arrivée des hommes. Il fut condamné à mort. Mais le parlement de Paris commua la sentence et le fit enfermé dans un asile de fous.

Autre cas typique de lycanthropie, celui de Jean Grenier, au début du XVIIème siècle. Ce garçon de treize ans, à demi idiot, présentait un faciès canin fortement accusé . Il se prenait pour un loup-garou. Un soir, il se complut à terrifier un groupe de fillettes de son âge en leur affirmant qu'à la tombée de la nuit il se transformerait en loup et les dévorerait. A quelques jours de là, une fillette, qui était sortie à la nuit pour rentrer ses moutons, fut attaquée par une créature que, dans son affolement, elle prit pour un loup, mais dans laquelle elle reconnut par la suite Jean Grenier. Elle se défendit vigoureusement à coup de houlette et réussit à s'enfuir en courant jusqu'à sa demeure. Comme plusieurs enfants avaient auparavant disparu dans des circonstances mystérieuses, on soupçonna Grenier. L'affaire fut portée devant le parlement de Bordeaux . Le jeune garçon confessa qu'une nuit, deux ans plus tôt, il avait vu apparaître le diable. Il avait, dit-il, signé un pacte avec le maître des ténèbres, qui lui avait fait cadeau d'une peau de loup. A partir de ce moment, il avait pris chaque nuit l'apparence de cette bête sauvage et avait écumé les campagnes, retrouvant sa forme humaine au lever du jour. Il avait ainsi tué et dévoré plusieurs enfants qu'il avait rencontrés à travers champs. Il raconta même qu'une fois, profitant de l'absence des parents, il était entré dans une chaumière et avait emporté un enfant au berceau. Après une enquête minutieuse, tous les forfaits avoués par Jean Grenier se révélèrent exacts - du moins en ce qui concerne le cannibalisme.
Aucun doute ne subsiste : les enfants disparus avaient bien étés tués et en partie dévorés par l'adolescent.

Au Moyen-Âge, on vit les lycanthropes, devenus loups garous, jeter l'épouvante dans les villes et dans les campagnes, en revanche, à notre époque, la lycanthropie ne fait plus l'objet de superstitions religieuses et est entrée dans le domaine de la pathologie, mais, de temps à autre, des loups-garous continuent à semer la terreur.

C'est ainsi que trois d'entre eux, disait-on, hantaient les Ardennes belges juste avant la première Guerre mondiale. A le même époque, en Écosse, la rumeur publique accusait un berger des environs d'Inverness d'être un loup-garou. En 1925, la même accusation fut proférée à l'encontre d'un jeune garçon d'un petit village alsacien proche de Strasbourg.

En 1930, un loup-garou terrorisa la banlieue parisienne, à Bourg-la-Reine. En 1946, une bête mystérieuse présentant toutes les caractéristiques d'un loup-garou terrorisa une réserve Navajo, en Amérique du Nord (le loup-garou est un thème fréquent dans le folklore Navajo). A Rome, en 1949, la police eut à enquêter sur un étrange cas de lycanthropie : tous les mois, à la Pleine Lune, un des citoyens de cette ville était en proie à d'inquiétantes hallucinations et poussait des hurlements à faire dresser les cheveux sur la tête.

A Singapour, en 1957, une série d'agressions mystérieuses posa une énigme aux autorités anglaises : des loups-garous, murmurait-on, s'attaquaient aux pensionnaires malaises d'un foyer d'infirmière situé sur l'île principale. Une nuit, l'une des infirmières s'était réveillée en sursaut pour apercevoir " une horrible face bestiale, aux cheveux plantés si bas sur le front qu'ils atteignaient la racine du nez et dont la bouche laissait dépassé des crocs acérés ". Ce mystère ne fut jamais éclairci. Pas plus que celui de la jeune Rosario do Sul dans le Sud du Brésil, en 1978 : cette collégienne de seize ans était en proie à des visions démoniaques et prétendait que l'esprit d'un loup féroce s'était emparé d'elle.

En 1975, les journaux anglais rapportaient la tragique histoire d'un jeune homme de dix-sept ans, originaire du village d'Eccles hall, qui se croyait sur le point de se muer en loup- garou. Pour mettre un terme à ses souffrances morales, il se plongea un couteau à cran d'arrêt dans le cœur. Une enquête fut ouverte après sa mort et l'un de ses compagnons de travail révéla que le malheureux lui avait téléphoné avant son geste fatal : " Il m'a dit, déclara le témoin, que son visage et ses mains changeaient de couleurs et qu'il était en train de devenir un loup-garou . Puis il s'est tu, et j'ai alors entendu des grognements. "

L'imagerie populaire représente le loup-garou comme une créature bestiale et velue, dressée sur ses deux jambes et s'exprimant par des grognements gutturaux, tandis que sa bouche écumante laisse apparaître des crocs sinistres. Si l'on consulte en effet les récits mythologiques ou historiques, on voit que les loups-garous n'apparaissent guère différents des véritables loups.

Une autre erreur largement répandue est celle qui conduit à assimiler les loups-garous aux lycanthropes. Le loup-garou relève en revanche de la tradition fantastique. Il s'agit d'un homme qui, grâce à des pouvoirs particuliers - qu'ils soient ou non magiques -, se métamorphose en loup et qui, de ce fait assume tous les caractères que l'on attribue à cet animal : puissance musculaire, agilité, ruse et férocité, ce au grand dam de ceux qui croisent son chemin. Cette forme animale peut être temporaire ou définitive.

L'histoire vraie de Peter Stumb qui sous cette forme tua et dévora treize enfants. Le tribunal de Cologne le condamna en 1591 au supplice des tenailles et de la roue, à la décapitation et au bûcher.

Lorsque Peter Stump, loup-garou notoire, qui tua et dévora treize enfants fut supplicié à Cologne en, 1589, il avait auparavant révélé au tribunal, dans les moindres détails, les épisodes de sa métamorphose. Nous serions enclins aujourd'hui à le considérer comme un illuminé et à juger excessive la crédulité de ses juges. Il n'en demeure pas moins qu'il avait de la sorte tué, dépecé et dévoré des centaines de victimes, tant animales qu' humaines - bien qu'en ce qui concerne ces dernières, il n'en ait jamais avoué que seize....
Mais où s’arrête la légende et où est la vérité ?

Nous ne faisons pas ici une thèse sur les loups-garous mais une étude minimalisée.

12 octobre 2006

LES LOUP-GAROUS TRAVERSENT LE TEMPS

LES LOUP-GAROUS TRAVERSENT LE TEMPS

Pour les Grecs, et les Romains, le fait d'être transformé en loup était parfois considéré comme un châtiment divin, frappant toujours les mortels qui avaient sacrifié des victimes humaines. D'après Pline le Jeune, la métamorphose s'opérait alors que le " coupable " traversait à la nage les eaux d'un lac : en abordant la rive opposée, il était métamorphosé. Dès lors, il était condamné à errer dans la campagne, avec d'autres loups-garous, pour une période de neuf ans. Si, pendant tout ce temps, il s'était abstenu de manger de la chair humaine, il lui était permis de recouvrer sa forme antérieure, marquée toutefois par les ravages du temps. Au début de l'ère chrétienne, Ovide présente également la transformation comme une punition infligée par les dieux. Les métamorphoses offrent de nombreux exemples d'avatars prodigieux, depuis la création du monde jusqu'à Jules César.

Les Anciens, dont les mythologies parlent d'hommes-loups, disaient que celles-ci permettaient d'acquérir la force et la ruse d'une bête sauvage, mais que le loup- garou conservait voix et regard humains - ce à quoi, d'après eux, on pouvait d'emblée le distinguer d'un animal ordinaire. Les romains, eux aussi, attribuaient ces faits à la magie.

Plus tard, Pétrone, qui joua un rôle prépondérant à la cour de Néron, (empereur Romain du premier siècle P.C.N ) raconte une savoureuse histoire de loup-garou dans son célèbre roman picaresque, le Satiricon.

Ce même Pétrone (poète, homme du monde, arbitre des élégances, ami intime de Néron) cite aussi l'histoire que l'on raconte au cours d'un banquet - d'une orgie -, selon laquelle un légionnaire romain se transformait en loup-garou et il fut abattu par ses compagnons d'armes.

Au moyen âge, on vit les lycanthropes, devenus loups garous, jeter l'épouvante dans les villes et dans les campagnes.

Les sorciers opéraient cette métamorphose sur leurs ennemis, mais le plus souvent, ils l’opéraient sur eux mêmes, et sous cette forme nouvelle ils attaquaient, non seulement les troupeaux, mais encore les hommes, dont ils dévoraient la chair saignante ; ils pouvaient toujours, quand ils le voulaient, reprendre leur première forme, mais quand, par hasard, ils avaient reçu en se trouvant à l'état de loup, une blessure qui les avait privés d'un membre, ils gardaient, en redevenant hommes, l'empreinte de cette mutilation, et c'est par là que l'on parvenait souvent à les reconnaître.

Lycaon est le fils de Pélasgos, Lycaon roi d'Arcadie et ses cinquante fils étaient réputés pour leur impiété. Zeus décida de leur rendre visite sous l'apparence d'un pauvre paysan. Lycaon, pour savoir si cet étranger, à sa table, était un dieu, eut l'effronterie de lui servir un plat à base de chaire humaine ; celle d'un de ses fils.

Zeus indigné, repoussa au loin la table du festin, foudroya tous les fils du roi, sauf Nyctimos, qui monta sur le trône et changea en loup Lycaon.

Au 5ème siècle avant notre ère, Hérodote relate que les Grecs qui s'établirent sur les bords de la mer Noire considéraient les habitants de ces contrées comme des magiciens fort habiles, capables de se métamorphoser à volonté. L'historien grec parle d'une race d'hommes ayant le pouvoir de devenir loups et de reprendre, lors qu'ils le désirent, leur apparence humaine. On croyait, en ces temps lointains, que ces étranges mutations étaient le fait d'êtres anthropophages qui, par la pratique de la magie, prenaient l'apparence de l’animal pour satisfaire plus facilement leurs appétits monstrueux.

En Russie, les Bylines sont des chants narratifs populaires très anciens, un peu comme nos chansons de Geste (dans la littérature française). L'une d'elles, datant du 11 ème siècle) met en scène un preux chevalier Loup-Garou.

On croyait que ceux qui naissaient coiffés, avec une tache de vin ou des cheveux ressemblant à des poils de loup étaient des loups-garous. En général, on roulait la coiffe et on la gardait comme amulette ou on la cousait dans les vêtements. Elle était partout réputée pour porter chance.

Parmi les Serbes et les Slovènes, ainsi qu'en Pologne et chez les Katchoubes, on disait que les enfants nés coiffés, ou avec des cheveux ou une tache de vin, avait le don de double vue et de métamorphose. Bien que pouvant se changer en divers animaux, on disait qu'ils préféraient le loup hardi et assoiffé de sang. Au XVIéme siècle, l'Eglise de Russie se sentit obligée de condamner ces croyances dans le pouvoir de la coiffe et ses liens avec la lycanthropie.

Au début du 12ème siècle des LAIS (petits poèmes médiévaux) de Marie de France évoquent le Loup-Garou.
Par exemple, Bisclavret :


Un seigneur breton révèle imprudemment à sa femme qu’il se transforme parfois en loup-garou (bisclavret) et lui apprend qu’en dérobant ses vêtements, qu’il cache dans la forêt lorsqu’il est sous forme animale, on l’y maintiendrait pour toujours. C’est ce que fait bientôt la femme pour l’amour d’un autre. Plusieurs années après, le loup-garou, débusqué dans la forêt par la chasse du roi, sait suffisamment se faire comprendre de celui-ci pour que la vérité soit découverte. On lui rend, avec ses vêtements, sa forme humaine.

Dès le 16ème siècle, le personnage du Loup-Garou est ancré profondément dans les croyances VAUDOU (ou Vodou) en Haïti. C'est un Sorcier qui officie avec le Prêtre Vodou. Il fait partie de la dualité sociale Ordre-Désordre qu'il faut assumer par des rites magiques.

Le Scapin (le valet, héros comique de Molière) se transforme parfois en Loup-Garou pour échapper aux pièges qui le menacent.

Un ami du Surréaliste Magritte, l'écrivain français, Roger VITRAC, co-fondateur du Manifeste des Surréalistes, a écrit en 1938 un roman "Le Loup Garou", roman poétique où se mêlent la violence, l'humour noir et l'humour rose.

Boris VIAN (Ingénieur, homme de sciences, Trompettiste brillant de Jazz, écrivain de valeur "L'écume des jours", "J'irai cracher sur vos tombes", figure emblématique du Saint-Germain des Prés de l'après-guerre et inventeur du Verlan) a lui aussi écrit une nouvelle fantastique (Le Loup-Garou) qui ne sera publiée que longtemps après sa mort.

La Bête de Gevaudan fit couler autant d’encre que de sang sans doute et à ce jour, personne n’est encore sur de son origine !

12 octobre 2006

le loup-garou

Le mythe du loup-garou « Promenons-nous dans les bois... » Des "Fables" de La Fontaine aux Contes de Perrault, ils effraient, ils font faire des cauchemars, mais après tout qui sont-ils donc ces « monstres » que l’on chasse, que l’on tue, au nom de la sorcellerie, comme l’on brûlait les sorcières au temps jadis ? Apparentée à Henri IV, Marie de Navarre fut au centre d'un procès retentissant qui dura trois ans. Elle était accusée, outre le fait d'organiser sabats et orgies sanglantes, d'avoir de mystérieux pouvoirs sur les loups et les garous tels que les empêcher de se reproduire et de les mener à sa guise au cours de nuits épouvantables, tonnantes et effrayantes. Marie de Navarre fût brûlée vive à Templeneuve en 1656.


En réalité, le Loup-Garou est loin d'être la bête féroce que l'on invoquait pour faire peur2_loup5 aux enfants. Il peuple quasi tous les continents, toutes les littératures populaires, vit à toutes les époques. Peut être maléfique mais aussi bénéfique selon les endroits.

Les artistes les plus célèbres l'ont utilisé comme thème. L'Eglise Catholique n'a pas su l'ignorer. Des milliers d'exorcisme (cérémonie religieuse qui a pour but de chasser les démons qui habitent un homme) tout au long de sa longue histoire, en témoignent.

Sa vraie origine : la croyance populaire.

Un soir de brouillard, dans l'obscurité d'une forêt peu accueillante, un voyageur terrorisé aperçoit un brigand ; il fuit. Puis se retourne. le brouillard le cache à sa vue, mais son imagination lui fait voir dans les ombres comme un loup. Le mythe est né.

Loup, oui... mais Garou ?

Il faut en principe distinguer lycanthropie et Loup-Garou.

La lycanthropie est une maladie durant laquelle le sujet pense être un loup.

Etymologiquement, lycanthrope provient du grec lycos : loup et anthros : homme. Ce terme fut fréquemment employé à la place du mot zooanthrope, lequel désigne toute métamorphose d'homme en animal.

Gari en provençal signifie « rat » d’où l’extension sans doute, car l’on dit à quelqu’un : « As-tu vu le « gari » ? Ce qui signifie qu’il a eu une apparition ou a perçu un événement non-ordinaire, et en général on le tourne en dérision, de même que pour les « meneux » ou meneurs de loups (ils avaient paraît-il le pouvoir de se changer eux aussi en Loups-Garous) !

Seulement récemment a t-on décidé de protéger l’espèce qui est en danger, et qui donc, par instinct de survie, va chercher à se nourrir dans les bergeries !

Il est loin le temps du « Petit Chaperon rouge « qui d’ailleurs était bien pire que le loup lui-même, car il est allé se jeter dans la…….gueule du loup de lui-même et Bruno Bettelheim en fait une étude très caractéristique dans sa « Psychanalyse des contes de fées » .

Ce mythe remonte à la nuit des temps. A une époque où l'ignorance des gens leur rendait impossible d'expliquer des phénomènes naturels. Ou la peur les amenait à trouver dans le fantastique, le surnaturel des explications que le manque de science ne pouvait que tolérer.

Ce thème fantastique de l'homme qui se transforme la nuit en loup est très fréquent dans les arts (peinture, littérature).

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12 octobre 2006

Le mythe de l'Atlantide

Le mythe de l'Atlantide 

6Les premiers documents écrits qui parlent de l'Atlantide sont le Timée et le Critias de Platon. Platon donne des origines égyptiennes à son récit, mais on n'a jamais rien retrouvé qui y ressemble ; aujourd'hui une bonne partie des éxégètes pensent que c'est Platon lui-même qui a inventé l'histoire pour illustrer sa théorie.

Platon présente un conflit entre les "bons", les Athéniens, humbles paysans ou guerriers, divisés par un système de classes, avec communauté des femmes et des enfants, tous unis autour des mêmes dieux (Héphaïstos et Athéna) et de la même ville, et qui ne connaissent ni l'or ni le commerce, et les "mauvais", les Atlantes. L'Atlantide est présentée comme une île gigantesque, divisée en dix royaumes, avec une flotte immense (de commerce comme de guerre), un commerce omniprésent, des ressources naturelles presque inépuisables et un luxe affiché (les statues géantes de la cité principales sont tout en or, en ivoire et en orichalque, minerai aux reflets d'or spécifique à l'Atlantide).

Dans la version de Platon, les Athéniens, grâce à leur unité, vainquent les Atlantes divisés, et l'Atlantide est engloutie peu de temps après par un cataclysme naturel sous la mer au-delà des colonnes d'Hercule (c'est-à-dire le détroit de Gibraltar).

Dans une autre version de ce mythe, c'est Poséidon, tombé amoureux d'une jeune fille de l'Atlantide, qui leur avait accordé la puissance maritime et la richesse, et c'est Zeus qui a provoqué l'anéantissement de cette cité pour les punir de leurs désirs de puissance.

Platon voulait en fait comparer l'Athènes actuelle, décadente, représentée par l'Atlantide, avec la vie saine des premiers athéniens, et faire ressentir la supériorité des seconds sur les premiers. Ce en quoi il a en partie échoué, puisqu'à côté du mythe de l'Atlantide puissance guerrière, il s'est créé un mythe de l'Atlantide en tant que cité idéale.

En fait, on a assez peu parlé de l'Atlantide dans les textes et la littérature jusqu'au début du 16e siècle. Celà correspond en effet à la découverte de l'Amérique (c'est-à-dire un très grand continent ignoré au-delà des colonnes d'Hercule) et on s'est mis à reparler de cette cité.

Dans "La nouvelle Atlantide", Bacon présente ainsi une Atlantide dont la science est supérieure à toutes les autres et donc la seule recherche est la connaissance. On est loin de la vision de Platon, mais c'est cette image qui va s'imposer : une cité archaïque, qui aurait grâce à la durée exceptionnelle de sa civilisation réussi à atteindre un niveau dans les sciences et les arts qui a été totalement perdu à sa chute et ne fut jamais rattrapé depuis. Certains disent même que tout ce que connaissaient les premières civilisations est un héritage, un vestige de ce que connaissaient les Atlantes.

Plus tard, la découverte des restes de Troie et de Sumer entre autres ont conduit certains à se poser des questions sur l'existence réelle d'une civilisation qui aurait entraîné le mythe de l'Atlantide. Certains ont parlé des îles Canaries, d'autres de la Crète, voir même du Sahara ou du Spitzberg.

De nos jours, le mythe de l'Atlantide est fréquemment utilisé dans la littérature, sans parler des multiples ouvrages d'ésotérisme, et dans la grande majorité des cas elle a un rôle largement plus positif que celui que Platon lui attribue. Certains ont imaginé que sa destruction était due à la fureur des dieux qui n'ont pas supporté de voir les humains amasser autant de connaissances, et on rejoint là d'autres mythes connus.

Bon, maintenant je vais essayer de rassembler mes souvenirs et de vous faire un topo sur l'utilisation de ce mythe dans les mangas, mais pas tout de suite...

12 octobre 2006

symbole des fées

fee96Les Fées font parfois une apparition dans les forêts de nos rêves. Elles viennent nous faire des révélations importantes. Elles nous offrent la réussite et exaucent nos souhaits. Elles symbolisent la joie et le bonheur. La Fée, toujours femme, nous rappelle de faire confiance à notre imaginaire et à notre intuition. Examinons ensemble les différents symboles qui y sont liés.

Maîtresse de la Magie, la Fée symbolise les pouvoirs paranormaux de l'esprit et les capacités prestigieuses de l'imagination. Elle opère les plus extraordinaires transformations, en nous et autour de nous. La Fée n'est pas soumise aux contingences de notre monde matériel et la pomme, la fleur, la branche qu'elle remet ont des qualités merveilleuses. Voir une Fée en songe peut signifier que nous avons en nous des dons de voyance à développer et que nous devrions plus souvent avoir recours à notre imagination. Nous avons des pouvoirs que nous devrions exploiter.

Symbole de la Messagère -

Comme l'Ange, la Fée est une messagère de l'autre monde. Elle est porteuse de nouvelles plutôt agréables, le plus souvent. Elle annonce un événement à venir, un changement, une transformation, une mutation assez rapides, tant au point de vue matériel que spirituel.

- Symbole de Protection -

Au même titre que l'Ange, la Fée symbolise une protection. Nous sommes choyés, protégés par des êtres de l'au-delà ou par notre mère (puisque la fée est toujours une femme). Si la Fée est perçue négativement dans un rêve, cela peut signifier que notre mère n'a pas eue une bonne influence sur nous. Une Fée dans un songe signifie que nous bénéficions d'une influence cachée.

Symbole du Voeu exaucé -

La Fée des contes et des légendes exaucent les souhaits des hommes. De sa baguette magique, elle opère les plus grands miracles. Dans un songe, la Fée peut signifier de l'aide ou une faveur qui nous seront accordées. Nos attentes seront bientôt comblées. Réjouissons-nous de cet heureux présage.


Symbole de Lumière -

Le corps de la Fée est entouré d'une aura lumineuse. Ses ailes sont transparentes comme celles de la libellule. Quand on tente de la toucher, on la traverse de part en part. La Fée est un être lumineux, aérien, léger, sans consistance dans notre monde physique. A travers la lumière qui irradie de son corps, elle symbolise la légèreté, la rapidité, la mouvance, les voyages et aussi la création, la naissance, l'amour, la pureté.


- Symbole de Beauté -

La Fée est une femme d'une très grande beauté. Sa chevelure abondante, son corps gracile et parfait, ses yeux doux et mutins, sa bouche petite et pulpeuse, sa peau délicate et parfumée font d'elle un mélange unique de maturité et de candeur, de quoi rendre fou d'amour n'importe quel homme sensé! Peut-être cette vision nous annonce-t-elle une rencontre amoureuse et plaisante.

Prenons tout simplement conscience de la beauté autour de nous.

- Symbole du Destin -

La Fée peut symboliser notre destinée, ce pourquoi nous sommes sur terre, les événements à venir, ce qui risque bien de nous arriver. Elle peut nous avertir d'un danger, nous dévoiler une partie de notre avenir. Il nous appartient de tirer parti ou non de la vision qu'elle nous offre. En général, la Fée est plutôt porteuse d'espoir.





- Symbole de Guérison -

La Fée est une émanation de la terre mère. En communion et en symbiose permanente avec la nature, elle connaît tous ses secrets. A ce titre, si nous sommes malades, elle nous délivre un message de guérison, passant par un traitement à base de plantes et de remèdes naturels. Il faut alors suivre les conseils qu'elle a la bonté de nous distiller.

La Fée nous invite également à montrer un peu plus d'attention et de respect pour les plantes et les animaux qu'elle a mission de protéger.

Si nous sommes en quête d'une voie spirituelle, la Fée peut nous signifier que nous devrions nous intéresser au chamanisme.

Symbole du Travail -

La Fée est une grande travailleuse. Toujours active, elle semble ne jamais prendre du repos. Elle symbolise surtout les activités manuelles où il faut faire preuve d'une grande habilité, de patience, de persévérance, de dextérité, de volonté. Nous allons peut-être devoir retrousser nos manches !

Très imaginative, la Fée nous invite à laisser parler notre créativité à travers un travail ou un hobby. Nous avons des talents cachés que nous devrions développer.

Symbole d'Innocence et de Joie -

La Fée est mutine, joyeuse, heureuse. Elle aime jouer et s'amuser. Elle est donc très proche des enfants, de toutes les personnes qui ont su préserver leur âme d'enfant. Dans un songe, la Fée nous fait redécouvrir les plaisirs propres à l'enfance, la joie, le jeu, et surtout l'Émerveillement. Elle nous demande de retrouver cette faculté de nous émerveiller d'un rien pour nous permettre de redécouvrir toutes les beautés qui nous entourent.

- Interprétation des Rêves de Fées -

Avant tout, il convient d'analyser le contexte général et l'ambiance visuelle du songe. La couleur dominante de la Fée et des alentours est très importante:

Blanc: pureté, chasteté, naïveté, candeur...
Noir: transformation, quelque chose que l'on perd ou qui devient "autre", séparation...
Rouge: vaillance, combat, sexe, chair, passion, amour, un brin de folie dans l'air...
Orange: joie, vitalité, renaissance, expansion, mouvement ...
Jaune: apparenté à la couleur or, dynamisme, énergie, aura, soleil, lumière, Dieu, le Christ...
Vert: espoir, nature, guérison...
Rose: coeur, amour, tendresse, douceur...
Bleu: spiritualité, ciel, pérennité, pureté, éveil, Marie...
Mauve: spiritualité, ascension, élévation, transcendance, illumination...
Tous les symboles reliés à la Fée peuvent vous servir d'indications pour interpréter vos songes.

Faites de Beaux Rêves !

12 octobre 2006

la fée!!

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Le nom fée vient du mot latin fata qui se disait originairement pour Parque (fatum signifiant destin). Les fées du moyen-âge appartiennent à un genre de divinités secondaires païennes qui ont survécu au paganisme et que le peuple a mêlées aux croyances du christianisme. On y rencontre à la fois des survivances de la mythologie latine, celtique et germanique. Au fatum des Romains, qui s'était morcelé en un grand nombre de personnes divines, Tria Fata, les trois Moires ou Parques des Grecs, qu'on retrouve au IVème siècle dans Ausone et au VIème siècle dans Procope, ont emprunté l'influence qu'elles avaient sur la destinée de l'homme et les dons bons ou mauvais qu'elles lui imposaient dès le berceau. Aux matres ou matronae, divinités qui apparaissent si souvent dans les inscriptions gallo-romaines, elles doivent le caractère, généralement bienveillant pour les hommes, qu'elles ont au moins chez les populations qui ont été longtemps en contact avec les Romains. Elles devinrent dures et méchantes lorsqu'elles s'allièrent aux n'ornes, ces lugubres parentes des Parques, chez les peuples germaniques et scandinaves, qui importèrent tout un panthéon de nains : trolls, gnomes, kobolds et aussi d'elfes, nixes, ondines, pixies, etc.
Les gaulois eurent les saynettes qui habitaient l'île de Sayne, sur la côte des Osismiens, auxquelles on attribuait le pouvoir d'exciter les tempêtes et de guérir les maladies ; on les connut en Ecosse et en Irlande sous le nom de fairies, de water-elven ou de daonie-see ; en Angleterre, on les appellera Klabbers ou tylwith teg ; en Allemagne, alfen, kobold ou stille-volk ; les Arabes et les Persans avaient des fées nommées féris, dives et djinors. En Flandre, on connut les withe-wroukin (dames blanches), fées malfaisantes qui épiaient les voyageurs pour les entraîner dans leurs demeures souterraines ; en Danemark, les fées sont les nokka, musiciennes nocturnes des forêts et des eaux ; en Russie, les duegar. Il faut remarquer que ces produits de l'imagination humaine sont malins et méchants dans tous les pays où la nature est avare de ses dons : pays froid, de montagnes, de nuages, comme la Scandinavie, l'Irlande, l'Écosse ; au contraire, ils sont doux et bienfaisants dans les pays méridionaux, où la nature est riante et la vie relativement facile.
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Les littérateurs prolongèrent le règne des fées en les introduisant dans leurs récits. Au moyen âge, dans les romans d'Arthur et de la Table ronde, de Charlemagne et de ses paladins, d'Ogier le Danois, Viviane, Morgane, Mélusine, sont appréciées des poètes. Quelques grandes familles adoptèrent certaines d'entre elles comme protectrices. En se rapprochant des hommes, elles en ont pris les passions, et il n'était pas rare qu'elles s'éprissent d'un beau chevalier, voire d'un simple manant. La renaissance n'eut garde de les mettre en oubli ; elles revivent dans le Roland amoureux, de Boiardo, dans le Roland furieux, de l'Arioste, dans la Reine des fées, de Spencer, dans le Songe d'une nuit d'été, de Shakespeare, dans la Jérusalem délivrée, de Tasse, etc. En France, les fées n'ont jamais été délaissées ; elles apparaissent, jusqu'au grand siècle, pimpantes, piquantes, réalisant des prodiges d'un coup de leur baguette magique, parées à la française dans les Contes de Perrault.
En musique, le mot fée a servi de titre à de nombreux opéras ou opérettes. Parmi les meilleurs oeuvres, nous citerons la Fée Urgèle, opéra-comique en quatre actes, paroles de Favart, musique de D'uni, représentée à la Comédie-Italienne, le 4 décembre 1765 ; la Fée aux roses, opéra-comique en trois actes, paroles de Scribe et de saint-Georges, musique d'Halévy, représenté à l'Opéra-Comique le 1er octobre 1849 ; la fée Carabosse, opéra-comique en trois actes, paroles de Cogniard, musique de V. Massé, représenté au Théâtre-Lyrique, le 28 février 1859 ; les Fées, opéra, paroles et musique de Richard Wagner, représenté après la mort de l'auteur, le 29 juin 1888, sur le Théâtre Royal de Munich ; la fée aux chèvres, opérette féerique en trois actes et quatre tableaux, paroles de Paul Ferrier et Albert Vanloo, musique de Louis Varney, représenté à la Gaîté, le 18 décembre 1890.
En psychologie, les contes de fées sont les archétypes de notre inconscient collectif. Les mythes appris dès la prime enfance nous hante durant l'âge adulte avec quelquefois des résultats surprenants. Il y a en chacun de nous un personnage de conte de fées. Le connaître aide à rendre le quotidien bien moins banal

12 octobre 2006

Prier les Fées -

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Pour faire en sorte que les éléments bougent dans notre monde physique, nous devons mobiliser notre énergie et notre force: pensées, actions, paroles et émotions. Il en va de même dans les mondes spirituels, mais l'action physique est remplacée par le pouvoir de l'esprit et la force des sentiments.

L'idée de la prière germe dans notre mental. Une pensée, une demande, un voeu, un souhait sont exprimés mentalement puis peut-être oralement. Ensuite, une direction, une orientation (du bas vers le haut) est réalisée tandis qu'une cible est envisagée. Au même moment, une intensité, une forte émotion sont libérées. Notre coeur et notre esprit s'ouvrent aux mondes invisibles en libérant une certaine force mentale et émotionnelle.

Si la demande est positive et correctement formulée, si la cible est bien orientée et l'émotion suffisamment intense, la prière atteint son but et nous recevons une réponse. Nous ne sommes pas toujours capables de la reconnaître comme telle.

Généralement, nous prions Dieu, Jésus, Marie, les Saints et les Anges. Nous oublions les Fées et les Esprits de la Nature alors qu'ils sont tout autant capables de nous aider, dans la mesure de leurs moyens, bien sûr. Étant donné qu'ils sont plus proches de notre monde matériel que les autres entités spirituelles, invoquons les pour tous problèmes d'argent, de possessions, de biens, de propriétés, de bâtiments, de santé mais laissons les problèmes émotionnels et spirituels à nos Anges gardiens.

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Pour prier les Elémentaux, je vous suggère de consacrer un peu de temps chaque jour à votre demande. Pas besoin d'aménager un sanctuaire. Le sanctuaire ici, c'est la Nature. Alors, rendez vous dans un endroit qui vous plait et vous ravit le coeur. Un site où vous vous sentez en paix avec vous-même, en communion avec Dieu, à travers la beauté de la Nature qu'Il a créé pour vous servir et vous, pour la respecter !

Donnez-vous du temps. Ne vous pressez pas. Respirez calmement. Concentrez vos pensées sur l'objectif que vous vous êtes fixé. Ressentez vibrer les éléments naturels environnants. Apprenez à vibrer avec eux, en parfait synchronisme, en harmonie et en amour.

Une fois cette liaison établie, dites, à haute voix, l'une des prières ci-dessous, avec é-mo-tion, j'insiste sur ce point. Puis, émettez votre souhait, de manière positive et intelligible. Ensuite, remerciez les Fées (et les Anges aussi, car ils oeuvrent ensemble) pour l'écoute qui vous a été accordée, et anticipativement, pour la réponse qui vous sera envoyée.

Dans les jours qui suivent, soyez attentif aux signes qui vous seront transmis. Ils seront partout autour de vous et n'auront de sens que pour vous. Soyez vigilent aux plus petits clins d'oeil, aux moindres coups de chapeaux de Monsieur Hasard.

Soudain, la chance semble au rendez-vous et tout semble enfin vous sourire. Sans nul doute, les Fées vous ont entendu(e) et ont exaucé votre désir. Qu'elles en soient remerciées, avec intensité, respect et gratitude !

11 octobre 2006

morgane et viviane

245256Fée de l'Ile de Sein appartenant également à la mythologie celtique, qui possédait des dons extraordinaires de guérisseuse. Elle recueillit plusieurs héros : le roi Arthur, son demi-frère, Garin de Montglane, Ogier le Danois... Morgane devint très populaire, jusqu'en Italie où Fata Morgana désignait un phénomène de mirage se produisant sur les côtes de Messine et de Reggio.

Viviane, quant à elle, est une très ancienne fée qui a connu Merlin l'Enchanteur et vécu aux temps du Roi Arthur et de la Table Ronde. Elle a connu l'époque des chevalier, de la quête du Graal, de Camelot et si vous le lui demandez, elle vous racontera ces histoires d'un autre temps où les fées et les magiciens vivaient parmis les hommes et vous mènera peut-être jusqu'à l'île mystèrieuse d'Avalon245254

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